Rénovation de l'institut et Bibliothèque des Conservatoire et Jardin Botaniques

Type

Culture et vie sociale

Date de réalisation

2016

Ingénieur civil

THOMAS JUNDT INGÉNIEURS CIVILS

Maître de l'ouvrage

VILLE DE GENÈVE - DÉPARTEMENT DES CONSTRUCTIONS ET DE L'AMÉNAGEMENT , DIRECTION DU PATRIMOINE BȂTI

Autre(s) intervenant(s)

DT aménagements intérieurs: Alfredo Mumenthaler architecte Ingénieur CVSE : ENERGESTION SA - Ingénierus conseils SIA

Surface brute

4'752.70

Coût

8'700'000

Procédure

mandat direct

Architecte

CHRISTIAN DUPRAZ ARCHITECTES

Interview de l'architecte

Descriptif

La rénovation de l’ensemble réalisé entre 1967 et 1974 par Jean-Marc Lamunière – et ses associés – est un exemple réussi de sauvegarde du patrimoine moderne. Les bâtiments sont caractérisés par une structure composée de « colonnes et poutres creuses » issue de la réflexion théorique que l’architecte développait à l'époque. Les panneaux de façade qui remplissent le vide interstructurel sont réalisés en verre opaque de type « Thermolux » dans un dessin très abouti et cohérent. La restauration de toutes les enveloppes de cette belle composition articulée a pu bénéficier d’un temps d’étude assez important, incluant la réalisation de prototypes de façade, qui ont permis de valider les principes avant de les étendre à l’ensemble construit. En effet, le caractère très soigné des éléments assemblés les uns aux autres a requis une attention de tous les instants et de la subtilité pour ne pas dénaturer l’original ni de recouvrir à une carapace isolante que bien souvent les normes du vingt-et-unième siècle exigent d’introduire de manière univoque dans tout le domaine bâti d’aujourd’hui, fusse-t-il parfois patrimonial. L’approche de l’auteur de cette opération n’a fait que laisser son empreinte modeste et réfléchie, avec les instruments actuels, dans une fusion qui rend hommage autant à l’auteur d’origine qu’à celui d’aujourd’hui. La dernière étape de la rénovation, à savoir la bibliothèque des conservatoire et jardin botanique de Genève, permet de révéler une œuvre restée longtemps à l’abri des regards et réservée à un usage exclusivement interne à l’institution.