2018
CAMPUS SANTE, SIEGE DU FONDS MONDIAL

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Description

C’est la première pièce de ce qui deviendra le Jardin des Nations voulu par le Canton, comme démonstration de sa capacité à poursuivre une tradition qui consiste à inscrire les organisations internationales dans un écrin de verdure. Le bâtiment s’impose sur une crête, là où la route de Ferney est horizontale. Dans cette situation privilégiée, avec des regards lointains sur le paysage des Alpes, du Lac et du Jura, le parti du Campus Santé mise sur une forme pliée qui offre plusieurs façades et brise sa longueur intrinsèque. La tête du volume s’ouvre sur l’ouest et fait écho à l’ensemble Plein-Soleil que l’architecte Georges Addor achève en 1966.

Destiné à offrir des surfaces de bureaux pour différents occupants, le projet joue habilement sur ses légères déformations pour maintenir une couronne d’espaces modulables qui bénéficient tous d’un rapport à l’environnement. Le rez-de-chaussée de l’immeuble comprend au nord l’entrée principale qui s’inscrit au creux d’un des angles du volume. On y trouve également des salles de conférences de différentes tailles, dont la plus grande s’installe au bout de la composition. Dans ce dernier espace, l’apport de lumière est contrôlé par de grandes fenêtres hautes qui lui confère un caractère à l’image de son usage collectif.

A l'instar des institutions qui l’entourent, les façades sont entièrement vitrées. A cette enveloppe transparente se superposent des bandeaux, sous forme d’allèges aux proportions changeantes, matérialisées par des lamelles verticales métalliques. Leur inclinaison permet une lecture différenciée des façades en fonction de la course solaire et des saisons.

Philippe Meier

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